























Je continue à explorer dans cette série la notion de la polysémie de la perception de l’objet / œuvre d’art, tentant de dépasser la compréhension (entendement) de la peinture comme tableau ou de la sculpture comme objet dans l’espace.
Je propose ainsi (liste non exhaustive) : l’objet peint, la couleur dans l’espace, le rectangle blanc sur le mur, le relief d’angle, l’espace connu, l’inquiétante familiarité….
J’ai construit une œuvre multiple (sur la base de mes recherches autour de la forme cubique, 6 faces), que j’installe dans l’espace de la galerie, qui m’est imparti, et que j’investis dans sa totalité (haut, bas, droite, gauche, plafond, sol …). Je modifie chaque fois la position de l’objet.
Je fais en sorte que les repères soient perdus.
J’obtiens ainsi des images différentes de l’œuvre, et je transforme également la perception d’un espace familier, le rendant « autre ».
La couleur participe dans ce « jeu » de transformations, elle est posée d’une façon très aqueuse, légère (flottement de la couleur dans l’espace), tout en étant vive et fluorescente.
Le manque ou l’instabilité des repères incite à se poser de questions, et à partir de la rencontre avec l’œuvre, permet d’entrevoir momentanément l’objet dans ce qu’il a d’insaisissable.